Le sud de la côte Caraïbes
Aujourd'hui, on vous réserve plein de belles choses, en vous racontant les trois jours que l'on a passé tout au sud de la côte Caraïbes du Costa Rica. Ça vous dit de vous faire débarquer sur un petit paradis des Caraïbes ?
Cahuita, notre parc naturel préféré
Nous arrivons de nuit dans ce petit village authentique. La population y est très différente de la vallée centrale : la province servait de port d'entrée aux bateaux négriers venus d'Afrique qui ont débarqué des esclaves pour la culture du café ou des bananes. C'est aussi la région des Bri-bri, la population aborigène du Costa Rica. Cette mixité présente actuellement plusieurs problématiques sociales. En tant que touriste, on croise un certain nombre de grands blacks baraqués qui écoutent du reggae, nous donnant l'impression d'être en Jamaïque.
Le lendemain matin, nous voilà partis pour aller marcher les 8km de parcours tracé à travers la jungle. Le parc est géré par une communauté locale, et le droit d'accès à la réserve est libre. Ça commence très bien avec l'observation et la réalisation de documentaire sur la grasse mat' des singes hurleurs
On a du passer 4h dans le parc, avec des ambiances assez différentes :
Côté flore, de belles découvertes avec :
- cette fleur-ananas (a Pineapple-flower!)
- ces mini bananes roses (some pink bananas)
Côté faune, on a observé beaucoup d'oiseaux, de singes, des crabes, des vipère de Schlegel, et la stars du parc : les ratons laveurs !
Pour terminer cette belle journée en beauté, nous avons profité d'une très belle plage, ou un raton laveur s'est encore aventuré près de nous au point qu'on a presque cru qu'il allait nous piquer un maillot de bain.
Puerto Viejo (lire Pouèrto Vièro)
Le village suivant est beaucoup plus touristique et a moins de charme. C'est beaucoup d'hotels avec tout un programme pour "consommer" : location de vélo, de surf, bar à cocktails, groupe de musique le soir, cours de retouche de photos pour publier sur les réseaux sociaux (sisi, pour 50$ !)
Le seul avantage de notre hotel c'est qu'au matin, nous prenons le chemin qui longe la côte. Dix mètres après la porte, Antoine dit « C'est dommage quand même qu'on ait pas vu de paresseux hier. » (parce qu'il paraît qu'il y en avait plein). Ni une ni deux, Coraline lui dit « T'inquiète, on va en voir », et lève la tête pour lui dire « Ah bah, tiens, regarde, un paresseux ».
Cinquante mètres plus loin, nous avons même la chance d'observer un couple de paresseux qui... ben, qui prend son temps !
Et puis sinon, on a été à la plage !
A suivre !
Coraline & Antoine